8 février 2020, Leipzig et Francfort

Aujourd’hui nous avons peu de temps pour visiter Liepzig, dommage car le temps est magnifique. Nous faisons vite le tour du marketplatz car nous avons 4 heure de route pour Francfort. Suzanne prends son vol pour Montréal tôt demain (dimanche 9 février) et moi je prends le mien vers Liepzig, nous passerons donc la nuit à Frankfort.

Le square principale de Leipzig.
Rue Européen typique et surtout piétonnière!

La ville de Leipzig est peuplée d’environ 500,000 habitants. Le nom Leipzig est issus du toponyme sorabe Lipsk qui signifie « le lieu près des tilleuls ». Pour les peuples slaves auxquels on attribue la fondation de la ville, le tilleul était un arbre sacré.

Le market

Les origines de la ville remontent vers 900 et l’installation d’une colonie slave sur les rives de la Parthe.

Nous prenons un raccourci à travers “le Maedler passage” un mail d’une grande richesse avec des boutiques fantastiques. Impensable d’ouvrir le portefeuille.

Leipzig obtient le 20 décembre 1937 le titre honorifique nazi de « ville des foires du Reich ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, Leipzig subit plusieurs bombardements aériens faisant 6 000 victimes. Soixante p. cent du centre-ville est détruit. Le 18 avril 1945, les troupes américaines atteignent la ville avant de se retirer au profit de l’Armée rouge conformément aux accords passés.

Le campus universitaire vue de proche. Art moderne.
Église Saint Nicholas

L’église est construite en 1165 et dédiée à saint Nicolas, patron des marchands. Elle se trouve en plein milieu de la ville à l’intersection de deux routes marchandes majeures de l’époque. Cette église romane est agrandie au XVIe siècle dans un style gothique tardif et l’intérieur est entièrement réaménagé en 1794 par l’architecte Dauthe en style néoclassique. Certains de ses vitraux sont l’œuvre de Carl de Bouché.

Le plafond voûté vaut son coup d’oeil.
Des églises des églises, des églises.

Nous reprenons le chemin vers Francfort vers midi. Il fait beau et l’autobahn est prête!

Oui, je me fais dépasser à cette vitesse!
Une dernière bonne bière alkoholfrei pour la fin du voyage…

Et voilà, le voyage terminé, Suzanne retourne au pays et moi au travail.

À bientôt.

Charles et Suzanne

7 février 2020, Prague – Dresden – Leipzig.

Nous quittons la belle ville de Prague ce matin, le temps nous manque mais il faudrait probablement une semaine pour tout visiter les lieux historiques.

Hotel Grand Bohemian Prague
On attend l’auto qui a été stationnée à 2 km de l’hôtel, les parkings sont rares dans la vielle ville et nous avions pas le choix d’utilisé le valet parking.

Les autoroutes en République Tchèque sont semblables à ce que l’on connait en Amérique du nord à l’exception d’une vitesse permise de 130 km/h. Notre SUV Volvo est à la fine pointe de la technologies, l’odomètre affiche la vitesse maximum permise à tout moment avec une ligne rouge indiquant avec précision les diverses limites sur la route. Aussitôt que nous entrons en Allemagne, cette ligne rouge disparaît, plus aucune limite de vitesse! Un vrai plaisir.

C’est l’hiver, encore des nuages.
Plus on se rapproche des montagne, plus les stratus naissent sur le sommets.
Au sommet, c’était à basse vitesse sur plusieurs kilomètres.

Nous arrivons à Dresden en début d’après-midi, c’est nuageux mais au moins il ne pleut pas.

La ville à été presque complètement détruite par les bombardements avec bombes incendiaires du 13 au 15 février 1945. Les alliés répliquaient suite au bombardement de Londres, en deux jours il y eu plus de 35 000 morts.

Photo du musée.

La ville a été reconstruire par les Soviétiques puis les Allemands depuis la réunification en 1989 mais ce n’est pas terminé. Plusieurs édifices affichent encore le résultat de cette guerre.

La statue de Martin Luther sur la place Neumarkt.

Nous aurions bien aimé visiter l’église de la Frauenkirche, chef-d’œuvre de l’architecture luthérienne baroque. Malheureusement, c’était fermé pour rénovation. Celle église avait été détruite, non pas directement par les bombes mais par un incendie né spontanément dans ses caves mais par l’intensité de la chaleur . Elle fut reconstruite en un temps record, plusieurs années après la chute du mur de Berlin, en occasionnant toutefois un très important travail de recherche. Les travaux furent achevés le 5 août 2004. La reconstruction de la Frauenkirche a ceci de particulier que, non seulement elle a été reconstruite à l’identique, mais en réutilisant tous les matériaux d’origine récupérables : les pierres des ruines ont été numérotées, triées par ordinateur, et remises à leur ancienne place. Les matériaux manquants ont été remplacés par des neufs (certains marbres ont toutefois été remplacés par des peintures sur bois, en trompe-l’œil).

Nous nous dirigeons vers le château de la Résidence de Dresde (Residenzschloss Dresden en allemand) qui comporte les musées des collections nationales de Dresde. La Cathédrale de la Sainte-Trinité de Dresde s’attache au château.

En marchant vers le château, nous rencontrons le Cortège des Princes, une mosaïque monumentale en porcelaine de Saxe. Sa restauration est impressionnante, tout parait comme à l’origine.

L’entrée du château.

Malheureusement, les pièces principales a visiter sont en réparation et fermées durant notre visite. Nous rentrons quand même pour voir une collection imposante d’armes du moyen age.

Elector August 1586 dans ces vêtements impériaux d’apparat.
Le déclencheur d’une arbalète royale. Ces rois n’était pas des Saints…
Il y avait aussi un des premier télescope produit en hollande circa 1608.
Au resto pour le lunch
Le serveur voulait nous en servir deux assiettes de 3 petits hamburgers, nous n’avons même pas terminé la seule que nous avions commandée.

Après le lunch, nous quittons Dresden pour se diriger vers la ville de Leipzig à environ une 1.5 heures de route.

Le campus universitaire de Augustusplatz à Leipzig

Nous avons eu quelques difficultés pour trouver notre hôtel dans le centre ville car il y a plusieurs sens-uniques.

Demain nous visiterons la ville puis nous quitterons vers Francfort afin que Suzanne puisse prendre son vol vers Montréal dimanche.

6 février 2020, Prague, un château et des cathédrales.

Ce matin nous avons déjeuner à l’hôtel, probablement un des meilleur repas depuis longtemps pour moi. Le Grand Hotel Bohemia est classé 5 étoiles et le buffet était simplement sublime.

enfin de belles tasses à café!
Nous quittons l’hôtel pour une visite incluant 4-5 heures de marche… Suzanne’s style 🙂
Il est tôt et les rues sont dénudées de touristes.
Il fait plutôt froid ce matin, 1 deg C.
Beaucoup de belles façades de magasins sur cette rue piétonnière.
Le pont Charles, malheureusement le ciel se couvre.
Nous marchons vers notre objectif: la cathédrale en haut de la colline au centre de la photo.
La tour sud du pont.
Le calvaire des marches commence!
Presque arrivé enfin…
Suzanne lui a dit qu’il était beau mais je ne crois pas qu’il comprenne le
francouzský 🙂

Notre premier point d’intérêt est l a cathédrale catholique Saint-Guy, ou St-Vitus, le siège de l’archevêché de Prague. Située à l’intérieur du château de Prague, elle est un excellent exemple d’architecture gothique et est la plus grande et plus importante église du pays. La construction débuta en 1344 par l’architecte Matthieu D’Arras.

La cathédrale est à l’intérieur du château et sans un objectif grand angle il n’est malheureusement pas possible de la photographier dans un seul plan.
L’entrée principale du château, imposant. On aperçoit dans l’arrière plan les pinacles de la cathédrale de St-Guy.

Les dimensions de la cathédrale sont semblable à la cathédrale de Notre-Dame à Paris. C’est un chef-d’oeuvre grandiose, à notre avis, à un niveau équivalent à la Basilique St-Pierre de Rome. L’or et l’argent sont omni-présent. L’architecture de type gothique est plus qu’imposante et on se sent minuscule à l’intérieure, ce qui était probablement le but recherché par ces concepteurs.

Argent et or en quantité industrielle
De L’extérieur, le style gothique est bien apparent.

Ok, cette cathédrale est reconnue la plus impressionnante parmi tant d’autres mais, …my God! Il y a aucun mot pour la décrire. Elle s’élève entre les murailles du Château de Prague qui est lui aussi incommensurable. Tant de grandeur, de richesse, de beauté, c’est inimaginable. Trop! C’est trop, c’est difficile de tout emmagasiner et on se demande si c’est de l’émerveillement qui nous envahit ou un peu de révolte, peut-être qui nous fait frémir. (Suzanne)

Nous visitons aussi la basilique Saint-Georges, elle fait partie du même complexe.

La basilique St-Georges est une des plus anciennes églises pragoises, ayant été fondée vers 9251, dans le style roman. Elle reçoit la tombe de sainte Ludmila de Bohême grand-mère du roi Venceslas Ier et celle du roi Vratislav II de Bohême († 1092). Détruite au XIIe siècle par un incendie, elle est reconstruite à partir de 1142. L’ajout de la façade baroque ne date que du XVIIe siècle.

La cathédrale St-Guy vue de l’autre extrémité.
Petit coin tranquille près de l’armurerie du château.
Vue de la vielle ville du haut du Château
Nous descendons du côté ouest. C’est moins dur pour mes genoux.
Enfin un bon café Tchèque!

Après plus de 4 heures de marche, il nous faut s’arrêter avant d’être complètement détruits. On retourne à l’hôtel pour quelques heures, ce soir nous avons des billets pour un concert à la cathédrale de St-Clément; ”The Bohemian Symphony Orchestra de Prague” pour entendre Ave Maria de Schubert, les Canons de Pachelbel, Toccata de J.S Bach et bien d’autres pour terminer avec les Quatre Saisons de Vivaldi, une des pièces musicales préférées de Charles.

La cathédrale St-Clément, le son est excellent.
Violons, Violoncelles, orgue et une soprano de l’orchestre symphonique Bohemian de Prague, sublime présentation.

5 février 2020, Munich à Prague.

Nous quittons Munich vers 10:00 ce matin et nous nous dirigeons vers Prague à environ 4 heures de route.

La portion de route en Allemagne passe rapidement mais nous devons ralentir à 130 km/h à la frontière de la République Tchèque. Nous avons aussi besoin d’une vignette qui nous coûte d’environ 20$ canadien pour rouler sur les autoroutes thèques, autrement nous sommes passibles d’une amende assez importante.

La République Tchèque est encerclée par l’Allemagne à l’ouest, la Pologne et la Slovaquie à l’est et l’Autriche au sud. Le langage Tchèque est plutôt difficile à comprendre, nous qui étions à l’aise avec l’Allemand, il nous faut apprendre de nouveaux mots.

Nous entrons dans Prague en traversant la rivière Vltava.
La maison qui danse.

Nous apercevons *la maison qui danse* qui est un exemple d’architecture déconstructiviste, au caractère toutefois inhabituel tant il est excentrique. Le bâtiment est composé de quatre-vingt-dix-neuf panneaux de béton de formes et de dimensions différentes, ayant nécessité le recours à autant de coffrages en bois durant la construction.

Notre hôtel, le Grand Hotel Bohemia, est très bien situé, près de la vielle ville. Le parking pour notre SUV est dispendieux: $46 par jour mais pour la sécurité nous acceptons. En Tchéquie, il faut surveiller.

Après avoir laissé nos valises dans la chambre nous quittons aussitôt vers le centre de la vielle ville pour profiter de la lumière de fin de l’après-midi. Le soleil se couche à 17:00 à Prague et se lève à 07:30.

Notre premier arrêt est au *square* de la vielle ville. Les rues grouillent de gens de partout qui déambulent sans arrêt. Il est difficile de comparer Munich à Prague mais Prague nous paraît un peu moins soignée (graffitis) mais beaucoup achalandée et plus vivante malgré le froid.

très coloré dans la vielle ville.
La rivière Vtlava qui contourne la ville à l’ouest
Le fameux pont Charles de Prague…

Le pont Charles a été construit en 1357. Chaque extrémité du pont est protégée par une tour. Les tours gothiques date du XIVe siècle.

Le pont Charles a inspiré tout un recueil de fables, comme celle qui raconte que des tonnes d’œufs ont été rapportées des villages alentour pour servir de liant au mortier.

Une trabant, heureusement elle est pour le décor seulement.
De retour sur le pont Charles

Les mendiants sont beaucoup plus présents ici qu’en Allemagne. Ils sont partout, soit prosternés les mains jointes ou couchés sur le sol protégeant un chien qui semble mendier lui aussi. Sur le fameux pont Charles, il y en a un presqu’à chaque monument. Il est évident que le niveau de vie est beaucoup inférieur en république Tchèque.

de retour au square pour le souper.
Notre souper, goûteux mais dispendieux.
Une autre excellente bière sans alcool!
Un vrai dessert de Prague!!!
Prague la nuit.

Nous rentrons à l’hôtel après souper car demain sera une longue journée, Suzanne aime bien commencer les visites tôt le matin et s’assurer que nous puissions suivre son itinéraire prévu!

Dobrý večer…

4 février 2020, à Munich.

La pluie est disparue mais la température a chuté depuis hier, 3 C seulement, tuque, foulard et gants sont donc de retour …(pour Charles bien sûr)

Nous débutons la journée avec un déjeuner dans un restaurant Californien, c’est simplement sublime. Je dois aussi dire qu’ici le café est excellent, corsé, aromatique, le paradis…

Nous prenons le tram pour nous rendre au Palais de Nymphenburg, littéralement, le «château des nymphes». Il était autrefois la résidence d’été des princes-électeurs et des rois de Bavière.

Le château a été agrandi petit à petit et transformé au cours du temps, notamment par l’ajout d’ailes latérales, des écuries et d’une orangerie. Terminé en 1730, l’aménagement circulaire (le Schlossrondell) devant l’aile principale était considéré à l’époque comme une merveille architecturale.

Le roi Maximilien premier y est mort en 1825, et Louis II y est né en 1845. L’actuel chef de la maison de Bavière, le duc François de Bavière, habite toujours une aile.

Encore des cygnes…

L’intérieur du château est étonnamment luxueux. De la richesse pour les heureux qui sont nés dans la royauté.

Mon décor pour notre prochain souper… !
Great minds think alike!

Le complexe du château est énorme, jardins, lacs, endroit pour la chasse, salle de réception, écurie, c’est vraiment étourdissant. Nous avons pris quelques minute pour visiter les écuries, l’or et les fines soies y sont aussi présents.

À gauche le carrosse du future roi Lois II.

Nous quittons le château en direction du Deutsches Museum, l’un des plus grands musées des sciences et de la technologie au monde. Son bâtiment principal se situe sur île de l’Isar. Le musée accueille chaque année plus de 1,5 millions de visiteurs.

Le musée comporte 6 étages séparés en thèmes; électricité, machinerie, vaisseaux marins, aviation et au sommet l’astronomie. Il faudrait compter au moins une journée complète pour tout visiter en détails. Nous survolons les pièces importantes du musée mais je reviendrai volontiers.

Mon incontournable…

Au sommet il y a une vue impressionnante de la ville. Il est près de 16:00 et c’est encore nuageux.

Nous retournons au centre ville à pieds pour une bonne bouffe dans un resto Allemand puis retournons à notre chambre pour planifier les prochains jours. Demain nous nous dirigeons vers Prague pour deux jours de visite.

03 février 2020, de la pluie, de Oberammegau à Munich.

Hier nous avons eu un excellent souper à Oberammergau et j’ai découvert la meilleur bière sans alcool du monde, vive l’Allemagne!

Oberammergau, une commune de l’arrondissement de Garmish en Haute Bavière, elle est célèbre aujourd’hui pour son Jeu de la Passion représenté tous les dix ans. C’est prévu pour cette année mais nous sommes malheureusement deux semaines trop tôt.

En 1634, de nombreux habitants ont succombé à la peste, à la suite de cet événement tragique, les survivants ont décidé d’organiser régulièrement une pièce dépeignant la souffrance du Chris, appelé les Jeux de la Passion, ils espéraient ainsi que, par ce serment, cette maladie m’emporte plus personne.

Une caractéristique du village d’Oberammegau est le « Lüftlmalerei », c’est-à-dire des façades peintes. Au 18 ième siècle, des citoyens aisés ont fait peindre leurs façades représentant les comptes de Perreault ou avec des motifs religieux.

Noel est encore de mise ici, les vitrines des magasins sont définitivement à voir.

“Not my cup of tea!”

Il pleut tellement ce matin que nous décidons de quitter pour Munich après le déjeuner. La visibilité est réduite mais le trajet se passe sans soucis.

Suzanne nous a trouvé (encore) un excellent hôtel en plein centre ville. J’ai alors vécu ma première expérience pour descendre ma voiture en ascenseur dans le stationnement intérieur de l’hôtel. J’ai pris mon temps pour stationner notre VUS Volvo car l’endroit a sûrement été dessiné pour des petites berlines. Nous sommes à Munich pour deux jours et je suis 100% certain que personne ne pourra voler la voiture.

Nous avons acheter des passes de métros (S & U Bahn) et trains pour deux jours car c’est la meilleur façon de se déplacer en ville.

Notre premier arrêt est au Marienplatz, le centre ville de Munich. Il pleut mais c’est plutôt doux à 10 C.

Nous visitons deux églises importantes de la ville:

cathédrale Notre-Dame
Église St-Michel

Le nouvel hôtel de ville est la mairie de la ville de Munich, située au nord de la Marienplatz. Construit en s’inspirant largement de l’hôtel de ville gothique de Bruxelles érigé au 15 ieme siècle, il accueille le conseil communal, les bureaux du maire et une partie de l’administration depuis 1874, date de leur transfert depuis l’ancien hôtel de ville.

Nouvel hôtel de ville

Demain nous irons re-visiter cet endroit car 3 fois par jour le Rathaus-Glockenspiel, depuis 1906, s’anime pendant plusieurs minutes pour les touristes.

Rathaus-Glockenspiel , 43 cloches et 34 personnages animés.
L’ancien hôtel de ville

On ne pouvait pas terminer notre journée sans passer par le Hofbräuhaus, le célèbre Palais de la Bière. La brasserie a été fondée en 1589.

Le Hofbräuhaus

Le menu est typiquement bavarois, beaucoup de saucisses, porc, veau, gras, sauces. Durant les premières années, la bière en Allemagne était considérée de la nourriture , au même niveau que le pain, ils sont fous ces Allemands!

Ils offrent aussi de la bière sans alcool!
Le tout accompagné d’un orchestre de musique traditionnelle bavaroise.
Quatre millions de convives par année! Beaucoup de bière!

02 février 2020, la tournée des châteaux!

Après un excellent déjeuner nous quittons notre hôtel à Fussen et nous nous dirigeons au pied des montagnes pour visiter les châteaux de Neuschwanstein et de Hohenschwangau.

Malheureusement pour nous, il y a une légère pluie qui tombe sur le site de visite et le ciel est plutôt sombre. On repassera pour des photos fantastiques!

Le roi Louis II de Bavière l’a fait construire au XIX siècle. C’est aujourd’hui le château le plus célèbre d’Allemagne, visité chaque année par plus d’un million de touristes.

Neuschwanstein fut construit sur l’emplacement de deux anciens châteaux-forts. Pour pouvoir élever le château de ses rêves, Louis II fit dynamiter la montagne afin d’abaisser de 8 mètres le socle des anciens châteaux. Ce n’est qu’après la construction de la route et de l’installation de l’eau courante que la première pierre fut posée, le 5 septembre 1869.

La construction du « nouveau rocher du cygne » (traduction de Neuschwanstein) a nécessité des quantités énormes de matériaux, par exemple sur les deux seules années 1879 et 1880 : 465 tonnes de marbre de Salzbourg, 400 000 briques, 3 600 m3 de sable et 600 tonnes de ciment2.

En 1884, Louis II s’établit dans le palais. Deux années plus tard, après sa mort mystérieuse, le château fut ouvert au public, bien qu’il ne fût pas encore terminé a cette époque.

Pour se rendre au châteaux, il faut marcher, monter, marcher, monter, descendre… et j’en passe.Il nous faudra près de quatre heures de marche en montagne pour boucler la visite. Les touristes moins en forme pouvaient monter en autobus ou en calèche (pauvres chevaux).

Château Hohenschwangau
et on monte encore!
Pourquoi pas faire comme les jeunes…
On descend et remonte pendant environ 1 heure pour se rendre au château de Neuschwanstein .
Le château de Neuschwanstein .

Aucune photo n’est permise durant notre visite des deux châteaux. L’opulence est omniprésente; chandeliers en or, sculptures somptueuses en bois de chêne ou merisier, murales dans chaque pièces, une place de roi!

Structure vraiment imposante…

Pour s’assurer de la meilleur photo, nous montons un peu plus haut jusqu’au pont Marien, ce qui nous donne une vue impressionnante du château.

Château de Disney…

Ok, un dernier selfie avant d’entreprendre la longue et pénible descente.

Après avoir fait le plein on se dirige vers Oberammergau. La route est dans les montagnes, plutôt sinueuse mais très scénique. Nous y coucherons ce soir.

Oberammergau est située dans la partie austral de l’Allemagne. Nous la visiterons demain si la météo coopère bien sur… sinon je reste couché 🙂

01 février 2020, Rothenburg – Fussen

Samedi matin il devait pleuvoir mais il fait beau à Rothenbourg, quelques nuages et 14 C. Nous nous promenons en ville après un petit déjeuner à l’hôtel.

La ville de Rothenbourg est simplement spectaculaire, à la lumière du matin on comprend pourquoi est elle si prisée des touristes.

Notre hôtel
Nous nous dirigeons vers le rempart qui cintre la ville
Sur le rempart qui autrefois protégeait les habitants d’une attaque.
Il est tôt et il n’y a pas trop de touristes ce matin.
Réflexion…

À midi, nous décidons de quitter vers la ville de Fussen qui est située à environ 2 heures et demi de route. Je roule en moyenne à 145 km/h pour minimiser les dépenses en essence ($2.00 le litres), quelle joie de conduire sur cette route! Encore aujourd’hui, plusieurs me doublent à des vitesses probablement supérieure à 200 km/h!

Plus on roule vers le sud plus les montagnes remplissent l’horizon.

Suzanne nous a déniché un superbe hôtel situé à 2 minutes de marche de la vieille ville.

Füssen est connu dès l’époque romaine où elle se situait sur la Via Claudia Augusta, au sud de l’ancienne capitale régionale Castra Augusta, aujourd’hui Augsbourg. Le nom original était Foetibus.

Le château Hohes Schloss, ancienne résidence d’été des princes-évêques d’Augsbourg depuis la fin du xve siècle, est un des châteaux gothiques parmi les plus grands et les mieux conservés en Souabe. Nous le visiterons sous la pluie ce soir…

Nous partons pour découvrir la ville sous une fine pluie avant le souper.

Nous montons jusqu’au château mais malheureusement il est trop tard pour les photos.

Comme plusieurs villes de Bavière, plusieurs maisons arborent des dessins en façade. Après le souper, nous retournons à la chambre pour un sommeil bien mérité.

31 Jan 2020, départ pour Francfort et Rothenbourg

Suzanne et moi partons pour 10 jours en Allemagne cet après-midi, sur le vol AC-874 Montréal-Francfort. Pour moi se sera un périple de 1 mois car je resterai à Leipzig pour le travail du 10 au 28 février. Suzanne retournera au Canada le 9 février car elle veut aller chercher Billy, notre nouveau venu dans la famille.

Billy à 6 semaines
Billy à 6 semaines

Nous espérons couvrir plus de 1,500 km en 10 jours, Suzanne à planifié le voyage en détail, comme à son habitude: réservation des hôtels, quoi visiter, ou manger, quoi manger, :-).

Voici un aperçu de notre trajet pour les prochains jours, très flexible car la météo est plutôt changeante:

Aujourd’hui, le 30 janvier, nous quittons la maison pour notre voyage à Francfort et ce sera mon anniversaire dans quelques heures, quel beau cadeau d’être ici avec mon amour Suzanne!

Notre vol Montréal – Frankfort, sur un Boeing 787-900 en classe royale est prévu pour 6h10. Je connais bien le pilote, Charles-Édouard Page et j’arrête en entrant pour lui dire bonjour.

Nous pouvons dormir un peu à bord ce qui nous aide à notre arrivée à Francfort.

Ce matin, jour de mon anniversaire, il fait 11C et c’est une belle journée. Quel plaisir et beau cadeau d’être ici avec mon amour Suzanne !

À l’aéroport, la compagnie Hertz ne veux pas nous louer une Mercedes C-300 comme prévu car nous allons en Tchécoslovaquie, nous nous entendons donc pour une superbe Volvo CX40 2020.

Nous quittons Francfort et nous nous dirigeons aussitôt vers la ville de Rothenburg ob der Tauber – Rothembourg, une petite ville allemande médiévale de Bavière. Le trajet est fantastique et rouler sur les “autobahns” en Allemagne c’est un pur plaisir.

Pendant quelques minutes je roule à plus de 180 et je me crois arrêté lorsque les Audis et les Porches nous clanchent!

En 2016, la ville de Rothenbourg comptait 11 085 habitants. Les rues du centre ville sont très étroites et le GPS du véhicule me fait tourner en rond dans un dédale de sens uniques et de virages en épingles avant de finalement trouver notre auberge-hôtel Sonne. Nous venons juste d’arriver à notre chambre pour un petit repos de quelques heures avant de commencer notre visite de la ville.

Hotel Sonne

Rothenbourg est demeurée à peu près dans son état de l’époque de la Renaissance et elle n’a subi beaucoup de transformation depuis la guerre de Trente Ans. La ville possède son enceinte fortifiée des XIV et XV siècles et elle concentre un nombre impressionnant de bâtisses médiévales sur un site spectaculaire en bordure de plateau.

La rue de notre hôtel

Nous avons dormis que quelques heures et nous faisons une petite marche à la pénombre dans les alentours. Le ciel se noirci rapidement entre 17h00 et 18h00.

Ils ont fait un tunnel sous la l’hôtel de ville afin de conserver la structure
Suzanne opte pour une repas local et je choisi le poisson afin de ne pas manger trop riche et surprise…
La sauce rempli l’assiette quoique excellente.
L’Église St-James
construit en 1311. Elle contient le fameux Sang sacré.